⊹ locked out of heaven.

NOM, PRÉNOMS: Duhnam est le nom de son père qu'il a toujours porté fièrement. Si on lui a donné le prénom de William, c'est par son surnom Will qu'il est le plus appelé, aussi bien par ses amis que par de simples connaissances. ~ ÂGE, DATE DE NAISS.: le jeune homme est né un quatorze mars, à Los Angeles. Il est maintenant âgé de trente ans, étape qui fut vécue avec un léger grincement de dents. ~ NATIONALITÉ ET ORIGINES: de nationalité américaine comme le sont ses deux parents, on trouve également du sang islandaises dans ses veines ; chose qui peut en étonner plusieurs quand on jette un œil à ce physiquement typiquement américain. ~ MÉTIER OU ÉTUDES: il aurait pu être artiste comme ses parents, mais préféra suivre sa propre voix ; choix que l'on déplore souvent car si l'on pourrait en douter, le jeune homme possédait un véritable talent artistique. Après deux années passées en école d'art, il abandonna et c'est vers l'école de police qu'il se tourna pour devenir aujourd'hui inspecteur de police. ~ ÉTAT CIVIL: il n'a jamais réussi à se stabiliser, se juge souvent trop jeune encore pour tenter quelque chose de sérieux ; ses couples n'ont jamais tenu plus de quelques mois, et l'idée même de dépasser une année porte le rire aux lèvres. William est donc célibataire. ~ STATUT MONÉTAIRE: $$$, william n'a jamais eu à se soucier des fins de mois difficiles. ~ CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES: écrire ici. ~ TRAITS DE CARACTÈRE: obstiné, loyal, amical, lunatique, impatient, franc, moqueur, impulsif, grande gueule, protecteur, amusant, manque souvent de tact, attentif. ~ GROUPE: don't let go.

+ Il y a deux ans, William a trouvé un chien sur le bord de la route, celui ci venait de se faire renverser par une voiture et avait été laissé à l'abandon. Il l'a pris sous son aile, l'a emmené chez un vétérinaire et l'a ensuite adopté. Berger allemand du nom de Platon, certaines de ses petites amies de passage ricanent en lui disant qu'il est plus fidèle à Platon qu'à elles. + sportif depuis son plus jeune âge, Will faisait parti de l'équipe de baseball de son lycée. Passionné par un bon nombre de sport, il ne ratera pas un match à la télévision. S'il ne pratique plus vraiment, il commence cependant ses journées par un jogging, accompagné de son chien. Cela le réveil plus qu'une overdose de caféine. + fumeur depuis des années, sa mère n'a de cesse de grincer des dents en le voyant avec ses lucky strike coincées au coin des lèvres. Chaque année, Will promet d'arrêter, place même cette résolution en premier point de ses listes, mais semble oublier deux jours plus tard. Courageux mais loin d'être téméraire. + contrairement à ce que l'on pourrait croire, mis à part la nicotine, Will est un homme à la vie saine. Il sort, mais jamais à outrance. Boit mais jamais au point de ne plus se souvenir de la veille. + c'est un amoureux de la nature. Dès qu'il peut prendre des vacances, il s'en va avec un ou deux amis se perdre dans des escapades au fin fond de divers états des états-unis. Grand voyageur, avide de voir le monde, il est allé plusieurs fois en Europe, ainsi qu'en Asie. + avec son air de play-boy, ou de gros dur, on pourrait penser que tout se trouve dans les muscles, et que la tête est vide. On se méprend souvent sur son compte. Fils de deux artistes, le jeune homme a été élevé dans un milieu éveillant sa curiosité intellectuelle. S'il n'était pas l'étudiant le plus studieux qu'auront connues les bancs de l'école, il n'était pas non plus un cancre. Il pourra ainsi vous parler de Mantegna, d'Ingres ou de Boucher comme n'importe quel amateur d'art + l'art est sa grande passion, transmise par ses deux parents. On lui a souvent répété qu'il était doué, mais lui n'a jamais voulu l'entendre. Sa mère aurait aimé qu'il suive leurs pas, et intègre une école d'art, qu'il parte faire une année aux Beaux-Arts ; il n'en fit rien cependant, préféré suivre son propre chemin. Parfois il lui arrive de regretter ce choix, mais ne se trouvant pas assez bon, ni assez exceptionnel, Will continue de dessiner pour lui seul. + il ne mangerait que du sucré s'il s'écoutait. Peu amateur des plats salés, il fait souvent la fine bouche et se montre très difficile. + son humour n'est pas au goût de tout le monde. Moqueur, amateur d'humour noir, ou d'humour lourd, il ne fait jamais l'unanimité et ses blagues feront souvent se froncer les sourcils. + il est très impliqué dans son travail, prend son rôle d'inspecteur de police à cœur. Will ne fait pas parti de ces personnes qui se lèvent avec l'humeur noire le matin, n'est jamais mécontent de se rendre au boulot. Et s'il râle pour la forme, comme bon nombre d'entre nous, on peut souvent le voir faire des heures en plus.

PRENOM ET PSEUDO: raphaëlle/bohême ~ ÂGE: vingt-deux ans ~ PAYS: France ~ COMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI?: par bazzart ~ SCÉNARIO: non ~ AVIS: il est superbe ce forum      ~ AVATAR: jensen ackles

(20 y.o.) Il déposa son sac de voyage dans l'entrée, et ses yeux sondèrent tous les recoins de ce grand hall qu'il connaissait par cœur pour y avoir passé une grande partie de sa vie. Les murs blancs, le parquet toujours propre, les fleurs disposées d'un côté et de l'autre sur des meubles chargés de photographies de leur famille. Rentrer à la maison était tellement agréable, et il ne pensait pas connaître de meilleur sentiment que celui procuré par le fait de revoir les siens. C'est le chien de ses parents qui l'accueillit le premier, déboulant comme une véritable fusée, alertant par ses aboiements le reste de la maison. Ses parents suivirent de près, et sa mère afficha un sourire radieux sur ses lèvres peintes d'un rouge à lèvres rosé. Elle posa ses deux mains sur les joues de son fils aîné, laissa filer quelques secondes sans parler avant d'éclater d'un grand rire et embrasser son front. Will répondit par l'exact même sourire et glissa un bras autour de ses épaules, serrant la main de son père qui afficha la même mine ravie. Il était leur premier enfant, et s'était absenté pendant si longtemps. Jamais il n'aurait pensé passer douze mois sans les revoir, lui qui avait toujours été si proche de sa famille, n'avait jamais passé plus d'une demie année sans voir leurs visages sereins, sans entendre le son de leurs voix. Tout cela lui avait manqué, et il s'en rendait compte aujourd'hui plus que jamais. Un an passé à Paris n'avait pas changé son caractère, n'avait pas fait de lui l'étudiant indépendant et avide de nouvelles aventures que l'on avait pensé retrouver. Au contraire, il ne souhaitait plus vraiment les quitter. Sa mère appuya dans son dos pour le conduire vers l'extérieur ; ils se dirigèrent tous les trois dans le jardin, s'installèrent sur les chaises en osier « raconte nous tout Willy, je veux tout savoir de cette année d'absence. » sa mère posa les coudes sur la table, noua ses mains et posa son menton en suspension. Will leva les yeux au ciel, riva ensuite un regard vers son père qui haussa les épaules. Il leur sortit deux cigarettes et William attrapa la sienne, tirant une première bouffée de nicotine. « j'arrête. » Sa mère fronça les sourcils. « Tu arrêtes quoi ? De voyager ? » Il secoua la tête, recracha la fumée grisâtre de sa marlboro. « l'art, les beaux arts, c'est pas mon truc. » il avisa l'air déconcerté de sa mère, dévia le regard. La femme s'enfonça un peu plus dans son fauteuil, croisant les bras contre sa poitrine. « Mais pourquoi, tu as du talent, bien sûr que c'est ton truc. » Will aimait l'art, de ça il en était certain. Qu'il soit doué n'était pas la question, ne s'était jamais considéré lui même comme un artiste et avait l'impression de perdre son temps assis en classe à écouter un professeur leur parler théorie. « C'est votre truc, pas le mien. » répondit-il d'un ton ferme. Il était né dans une famille d'artiste, n'avait jamais connu autre chose que la peinture, sculpture et le dessin. En était venu à se demander si tout cela n'était pas simplement le besoin de prouver quelque chose à ses parents, qu'il pouvait être comme eux, qu'il pouvait faire exactement la même chose qu'eux, suivre le même chemin, au détour près. « et qu'est-ce que tu comptes faire ? » la voix de son père s'éleva enfin, l'homme arquant un sourcil, rajoutant un ton mi étonné, mi moqueur dans le son. « J'aviserai. » répondit le jeune homme avec un sourire, déclenchant un rire de la part de ses deux parents. Quand bien d'autres familles l'auraient incendié, les Dunham avait toujours répété aux enfants de suivre leur voix, de vivre au gré de leurs envies. Et s'ils prenaient ce revirement pour un caprice, ses parents le laisseraient faire ce dont il avait envie.

(30 y.o.) Il claqua la portière de sa voiture, enleva son arme de sa ceinture pour la poser sur le siège passager, ôta son blouson et s'offrit enfin la première pause depuis des heures. Cette journée avait été complétement dingue, terriblement éprouvante malgré les années de métier qu'il avait maintenant derrière lui. Un accident près d'un pont, un carambolage, et ils avaient été mobilisés pour des tâches des plus répétitives et fatigantes. S'il aimait son boulot, s'il aurait été parfois prêt à faire quelques heures supplémentaires, ce genre de journée avaient le don de lui taper sur le système et de le rendre nerveux. Il sentait la tension dans chacun de ses muscles, et bénit tous les dieux de la création d'avoir pu prendre sa journée le lendemain. Il adressa un léger signe de main à l'une de ses collègues qui rentrait également chez elle ; cette dernière posa ses deux mains à plat contre sa joue, fermant les paupières pour mimer la fatigue, arrachant un sourire au jeune homme. Ils avaient tous besoin de sommeil. Un peu plus tôt, deux flics s'étaient incendiés, traités de tous les noms pour une broutille ; la nervosité avait gagné les âmes, et ils avaient accueilli la tombée de la nuit avec un certain soulagement. Le jeune homme mit le contact et démarra ; il n'habitait qu'à une vingtaine de minutes en voiture, une jolie maison de banlieue. A mi chemin, son portable vibra. Nouveau message ; il attrapa le téléphone, ralentit un peu sans s'arrêter, l'ouvrit pour le lire. Un sms d'une de ses collègues lui demandant s'il ne voulait pas faire un détour chez elle, la fatigue ne l'ayant pas encore totalement assommée. Un sourire en coin éclaira son visage, et s'apprêta à répondre, levant les yeux cinq secondes pour regarder la route. Il ne la vit pas arriver, ne parvint pas à l'éviter, ne ralentit pas assez rapidement. Le bruit du choc sembla arrêter les battements de son cœur, et le policier resta interdit pendant quelques secondes qui lui semblèrent alors durer des heures. Les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, il dû se secouer pour s'arracher à cette torpeur qui venait de le gagner. Il posa une main sur la portière de voiture, se stoppa. Que se passerait-il si l'on savait que c'était lui qui avait renversé cette personne ? Le commissaire s'en allait en retraite d'ici quelques mois, et William faisait parti des grands favoris pour le remplacer. Il sera les mâchoires, et l'angoisse le gagna rapidement. Il n'aurait pas le poste. Il finirait sûrement au tribunal, et tout cela durerait pendant des mois, traînerait en longueur et l'on finirait pas statuer sur un accident. Les journalistes … les journalistes le pointeraient du doigt ; il était flic, il était censé se tenir à carreau et le moindre écart leur était reproché férocement. Non, il ne pouvait pas, on ne devait pas le prendre sur le fait. William retira sa main de sa poignée de portière pour la poser de nouveau sur le volant, démarrer sans lancer un regard dans son rétroviseur.